Le cercle de l'aurore, Sylvie Méheut

Le cercle de l'Aurore Sylvie Méheut

« Chacun, nous sommes conviés à cet oratorio intérieur en nous laissant prendre et emporter par ces rythmes secrets, ces sonorités mystérieuses, ces envolées pleines de souffle soutenu et de tendresses partagées (…) C’est un chant de haute sensibilité que nous livre Sylvie Méheut avec ce recueil. Chaque mot y est accueilli avec une attention et une précision inouïes. On se laisse prendre par la houle de cette voix qui nous emporte ..." Jean Lavoué

Monde en poésie accueille Le cercle de l'aurore de Sylvie Méheut. 

Cette édition réunit autour de Sylvie Méheut, Valentine Magendie, photographe (photo de couverture et photo de l’auteur), l’auteur Jean Lavoué (postface) .

Le cercle de l’aurore, 232 pages, format 11/18, 13 euros (Titre épuisé - décembre 2018)






NOTES DE LECTURE


Il m'en aura fallu du temps pour délivrer l'azur de ses nasses fatales, de ses vents sanguinaires, de ses capes meurtries, ses famines d'osiers, ses faillites de cendre, ses bombes, ses prisons, ses potences dressées.

Il m'en aura fallu du temps pour Nous aimer, il m'en aura fallu, il m'en faudra encore pour aimer par-delà le cercle de l'aurore.

C'est avec ce poème que s'achève le livre de Sylvie Méheut "Le cercle de l'aurore" qui enrichit la belle collection des éditions Monde en poésie que dirige Brigitte Maillard à Quimper. La Bretagne vit encore dans ces poèmes qui se lisent sur 220 pages. Sylvie Méheut vient de Saint-Brieuc dans les Côtes-d'Armor. 

Le cercle qu'elle trace avec ses nombreux poèmes, est celui d'une humanité qui ne veut conserver que l'amour après la tourmente inhérente à toute vie. Il s'agit, là encore aux éditions Monde en poésie, d'une écriture aguerrie, portée par l'ambition d'une spiritualité puisée dans la vie vécue et resurgissant par le langage. Christian Saint-Paul Radio Occitania émission Les Poètes Le jeudi 14 décembre 2017.


C’est un bouleversant dialogue que nous offre Sylvie Méheut avec « Le cercle de l’aurore ». Elle jette les mots comme des balises pour créer une zone où elle pourrait atteindre encore et encore une seule personne. L’absent. Son grand absent. Tout le reste est prétexte, splendide prétexte. Alors pour lui parler, pour continuer de lui parler, elle prend « appui » sur tout ce qu’elle trouve, les arbres, les jardins, le bruit de la mer, le vent, les saisons… jusque « dans la marge du temps » et elle sait qu’elle doit continuer à faire couler ses mots, à ne pas « tarir », ne pas les laisser se tarir.
Rien de tout ce qui peut atteindre "l'innommé" n’est épargné.
C’est une façon aussi de continuer de lui raconter ce monde, le visible, celui dont il s’est absenté.
Combien la poésie de Sylvie Meheut est transparente et faite de trouées de lumière. Combien en cette Bretagne magnifique, elle court d’un phare à l’ autre pour signaler à l’absent qu’il n’est pas oublié et plus encore qu’il « est vivant ». (...) Jeanne Orient  Novembre 2017 Facebook



(...) Sensibilité, tel est ce qui caractérise l’essence de ces textes. Qu’il s’agisse de dire le foisonnement de la vie et notre émerveillement devant elle, la force d’aimer cette nature et l’Autre, tout concourt à nous conduire dans cet état qui fait de nous des êtres enclins à la jouissance d’être au monde (...) 
La cause Littéraire  Mai 2018  Guy Donikian


Le cercle de l'aurore Monde en poésie éditions