A l'éveil du jour, Brigitte Maillard


Brigitte Maillard A l'éveil du jour format poche 132 pages 12 €

Existe en version numérique Fnac 10 €

NOUVEAU 
 Une version audio intégrale est enregistrée en studio
 - Juillet 2020 - avec la voix de l'auteur
contactez les éditions mondeenpoesie@gmail.com pour obtenir le fichier MP3 - 10 € 
- Vous pouvez aussi le commander à partir du site Kobo Fnac -


Photo Denise Pelletier

de Michel Philippo sur Bretagne 5, 15 septembre 2017 


Invitée de Christian Saint-Paul ce jour 14 avril  2016 sur Radio Occitania
émission Les poètes -Podcast en ligne sur le site Radio Occitania
ou directement à partir de ce lien

Pourquoi j’ai écrit ce livre sur le site de l’association Ecritures et spiritualités, juin 2016 


Brigitte Maillard, A l’Eveil du jour, 132 p. [APA 3568.00]


Brigitte Maillard nous prend par la main et nous guide dans une promenade à travers la poésie. La poésie des autres et ses paysages qui lui sont manifestement familiers et la sienne, prénommée « Poésie », déjà amie fidèle avant l’épreuve du cancer mais devenue petite lumière indispensable dans l’obscurité de ce chemin tantôt désertique tantôt rocailleux. Temps d’apprentissage de la lenteur, du vide, de l’impuissance mais aussi - et surtout - celui du ressenti. Temps de solitude mais également de rencontres d’autant plus lumineuses que frappées du sceau de l’éphémère. Puis vient le temps de la dernière chance pour guérir de la leucémie : la double greffe de sang de cordon ombilical. « Devenir cet autre moi-même, révélé par le don et la présence de ces êtres humains, qui d’une certaine façon au travers de leurs cellules natives vivent avec moi, est définitivement joyeux » C’est une promenade de santé pourrait-on dire puisque Brigitte Maillard en sort guérie dans son corps mais surtout advenue à une nouvelle vie.
« Sentir la vie/Sentir sentir/C‘est vivre »…
« .Je ne meurs plus je suis »…




Présentation dans le magazine Vivre N° 370 juin 2016 de La Ligue contre le cancer
"Autobiographie poétique"



Voici un livre d'une grande force à la fois humaine, poétique et spirituelle. Il s'agit d'un témoignage poignant qui relie la parole poétique et la réflexion à une expérience particulièrement difficile, celle de la maladie qui vient mettre la vie en jeu… Par trois fois celle-ci a livré ses assauts, l'auteure en a triomphé ce qui a libéré en elle : "Un appel à laisser tomber les masques, les histoires figées de nos vies humaines. Un appel à vivre la beauté". L'épreuve est approchée par tout ce qu'elle a permis de positif. Brigitte Maillard écrit  « Il y a quelque chose de mieux que la guérison, c'est découvrir la vie en profondeur.  (...) » Jean Luc Pouliquen poète et critique L’oiseau de feu du Garlaban

(…) Mais la singularité de ce livre est que la narration est émaillée de poèmes et s’achève d’ailleurs par un recueil, « le Temps dans le vent ». C’est que l’auteur, qui rappelle le mot de Guillevic – « le poème nous met au monde » - estime devoir sa survie et sa renaissance à cette « poésie qui joue le rôle d’un phare dans le lointain ». Et c’est avec une belle ferveur qu’elle célèbre cette poésie qui nourrit, aide à résister au désarroi quand elle s’écrie « Je ne sais comment parler de la vie / Elle vient de me rester dans les mains », et finalement contribue à la résilience jusqu’à lui faire écrire : « et le vivant pousse en moi. ». Une poésie qui accompagne vers une spiritualité sans dieux et qui, comme le disait Charles Minetti, « donne du mérite à la vie ».
Michel Baglin poète et critique Revue Texture

Brigitte Maillard est poétesse et mérite bien cette appellation (contrôlée) tant elle sait dans la difficulté modeler la phrase. Certain parlerons de la ciseler à la manière d’un verrier. Même si naturellement on perçoit dans le livre que le mot n’est pas si transparent que cela.  Il y a dans cet ouvrage une œuvre que l’on pourrait rapprocher d’un travail sculptural. Les mains dans la glaise pour, avec lenteur, malaxer les mots pour les rendre neuf à notre lecture.
C’est la force d’une œuvre.
A lire.
Alain Chêne, Regardez les hommes danser (entretien vidéo)
REGARD 355 - A l'éveil du jour de la poétesse... par regardezleshommesdanser

(…) Ce récit, émaillé de poèmes, est écrit comme un poème en prose. C’est le journal, conçu comme une autofiction à la Yves Charnet, où aucun fait n’est inventé, où tout a été vécu et retransfiguré par l’art du langage… La poésie est la quintessence de la parole ; elle l’empêchera de se noyer dans le vide qui s’ouvre sous ses pieds. Pour cela, il faut dire. Dire la stupeur à l’annonce des maux qui frappent avec une lâcheté aveugle. Cancer du sein à 39 ans, puis leucémie. Mais la vie, quand on porte la langue en soi dans tout le corps malade, est la plus forte. Sauvée par l’intelligence des hommes de sciences, avec notamment le don de sang de cordon, mais surtout par le combat de sa lumière intérieure qui a osé regarder en face les ténèbres … La poésie, la langue appelée comme une thérapie universelle. Sauvée par la sensibilité qui, comme nous l’apprit Baudelaire, est notre génie… Christian Saint Paul Les poètes émission sur Radio Occitania 24 septembre


Un témoignage intime du retour à la vie qui a valeur universelle. Prose et poésie, ponctuées de citations puisées dans les lectures qui la ressourcent (Novalis, Tagore, Apollinaire, Char, Guillevic, Cheng) cheminent ensemble et transcendent les limites génériques du récit.
Agence Bretagne Presse septembre

Renaissance en poésie source Ouest France
  



Une autobiographie poétique, un témoignage lumineux pour dire que la poésie est source de vie et qu'elle est rédemption. Nous entrons avec Brigitte Maillard dans ce "dialogue intime, intense, vrai, doux et lumineux." où même "la mort est en vie". Après les épreuves et la mort toute proche, la poète peut dire: " J'ai soulevé le voile et j'ai vu la poésie se glisser entre les mots du monde, comme de l'amour."
Je vous remercie infiniment pour votre recueil À l’éveil du jour. Il est beaucoup plus que des mots, il est  une expression du Verbe, du verbe qui se fait chair, qui souffre avec nous au cœur de nos souffrances, mais qui est porteur de vie et de lumière.


Quel témoignage superbe de vie ! Quel hommage rendu à la poésie ! Ce langage premier, essentiel qui est souffle puissant, vital.

« La poésie porte secours, je l’ai vécue, celle de nos poètes comme celle qui se crée en nous. »

Quel chemin d’espérance vous nous donnez à suivre, au cœur de la douleur, quand tout semble perdu, mais que humblement on se met à l’écoute du monde et de nous-même ; certains diront à l’écoute de Dieu en nous… Une écoute qui nous invite toujours à l’amour, à «  entrer dans la nuit de l’invisible », mais une nuit « étoilée », habitée de silence et de paix, une « nuit plus forte que le jour », car une nuit habitée par le souffle du Vivant.

Une vie habitée par l’amour, vous le dites si bien, si humblement : « comment laisser la vie donner tout l’amour dont elle est capable ? »

Vous dites de façon si lumineuse cette expérience mystique fondamentale ; quand il n’y a plus rien, alors il ne reste que l’Amour et donc le sacré de la vie, et ici et maintenant ce lieu « hors du temps ».
Ghislaine Lejard, poète et collagiste






En faisant du lecteur un témoin haletant aux premières loges, "À l'éveil du jour" nous invite dans l'intime d'une naissance. Cache secrète de toutes les naissances, Poésie se dévoile au grand jour, dégingandée, sauvage ou tendre, selon les jours, selon les heures du jour.

Et la vie ne sera plus jamais la même. Elle vacillera entre l'attente silencieuse du poème gestant, la nostalgie de ses errances sur nos terres, de ses frasques, la fulgurance enflammée de ses résurgences subreptices ou impromptues, volcaniques ou plus suaves que le chant du rossignol enamouré.

Merci Brigitte de nous dire votre langue souterraine, mère de toutes les autres.

Marc Bouriche, auteur & poète




Une lettre est arrivée. Je l’attendais. Un peu plus lourde qu’une lettre, un livre. Celle qui écrit je la connais en poésie, en auteur interprète, en chercheuse de talents. Je la connais « en vie ». Et quel choc que de lire d’emblée : « Je ne sais plus comment parler de la vie. Elle vient de me rester dans les mains » Et toute l’histoire de Brigitte Maillard est soudain dans les miennes.
Il y a une cadence des mots, une urgence des mots. Brigitte Maillard ne trébuche pas. Sur aucun. Elle a trébuché avant. Sur « ce grand carton où étaient des papiers épars qu’il fallait rassembler ». Il y a tant de couleurs dans les mots. Du noir « léger » jusqu’au rose irisé. Du rose irisé pour masquer la pâleur de certaines périodes, de certaines questions, du vide de soi.  Mais il y a surtout « cet invisible » avec qui elle parle. Avec qui elle entonne un chant étrange et poétique qui nous touche par sa sonorité. Par certaines notes parfois plus aigües. Brigitte Maillard se réinvente une ligne de jonction avec elle-même. Avec les autres. Avec la vie. Celle-là même qui s ‘amuse à lui faire croire que la partie est finie. Elle sait la lassitude, le temps qui à la fois ne bouge plus et bouge trop vite.  Elle sait comment : « il faut se concentrer sur la mécanique des choses, ne pas prendre froid. Se laisser défaire du connu, pas à pas ».
Pourtant, il y a « un froid de femme », quand elle apprend qu’il faudra jeter du lest. Un froid profond qui jamais ne se réchauffera vraiment. Même quand tout ira mieux.
Elle murmure courageusement: "Je viens de prendre à la nuit, un peu d’éclat du jour". Plus loin elle confie "De cette première période, il me reste l’envie simple de fermer les yeux et de pleurer"
Elle nous dit aussi comment à l’hôpital, elle tente de rester en vie en « avalant des particules de lumière ». Elle se nourrit de sa poésie et quand cela lui devient impossible, elle puise dans la poésie des autres. Il lui faut tenir. Il lui faut des provisions. Elle triture « sa terre de désarroi ». Ce n’est pas une fois seulement qu’elle est « frappée ». Mais une deuxième aussi. Et cette fois, il lui faut un peu de vie de quelqu’un d’autre. Une « greffe » viendra la réanimer. Tout cela est désarmant. Toute cette croyance, tous ces stratagèmes pour « lever le corps ». Douleur et joie. Tout est mêlé, emmêlé. Brigitte détricote les nœuds de chagrin. Tout doucement, jusqu’à plus de fil. Du moins, elle nous laisse le croire. Pour nous rassurer.  Et puis, le temps se met à l’espoir. Alors Brigitte Maillard lave à grande eau tout ce qui ne sert qu’à souffrir : « La vie est à reprendre dans la force de l’instant, à clarifier par l’espoir, à napper de chocolat, à imaginer… »


Texte paru sur le journal facebook de Jeanne Orient ce 18 mars 2016


Jeanne Orient écrivain




Retrouvez l’écho ressenti par l’artiste graveur Denise Pelletier  À l’éveil du jour
Un livre d’artiste est né, un quatre mains à découvrir Réminiscences, avril 2016
Atelier Engramme Québec, Canada

Photo Denise Pelletier - clic pour agrandir

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A l'éveil du jour Brigitte Maillard